Jeudi 9 décembre, l’association ILERI Défense a eu la chance d’accueillir les Commandants Pierre et Nicolas pour une prise de parole sur le thème : L’artillerie, toujours reine des batailles ?
Cette conférence a permis à nos jeunes d’être familiarisé à l’emploi de cette arme d’appui et aux capacités décisives qu’elle confère aux autres troupes face à tous types d’ennemis.
Au nom de l’association nous tenons à remercier l'École de Guerre-Terre et ses officiers-stagiaires pour la confiance qu’ils nous portent.
Merci à Amandine Desmousseaux pour le soutien et la confiance qu’elle nous porte dans l’établissement de ces conférences d’exception.
Dans le cadre de la semaine thématique «Diplomatie de défense», des Les Jeunes IHEDN, l’association ILERI Défense a eu la chance de recevoir l’Amiral Anne Cullerre pour nous présenter le rôle de la Marine Nationale comme outil diplomatique de la France en Indopacifique !
Cette prise de parole a permis à nos membres et au public présent dans la salle de pouvoir avoir un point de situation géopolitique de cette zone au cœur des nouvelles conflictualités.
Mais encore, l’Amiral a pu nous aider à comprendre les moyens dont dispose la France pour imposer ses vues face aux volontés de puissance des États de la région.
Ce jeudi 2 décembre, l’association ILERI Défense a eu la chance de pouvoir accueillir son premier intervenant militaire de l'année, le commandant Cyril.
Nous avons eu le privilège d’avoir un retour d’expérience sur l’utilisation des drones mis en œuvre par l'armée de terre en OPEX.
ILERI Défense tient à remercier l’École de guerre et Amandine Desmousseaux pour nous permettre de pouvoir sensibiliser les étudiants, décideurs de demain, sur l’importance des drones dans l’arsenal d’outil dont dispose nos forces armées au combat.
Conférence Michel Goya
Le jeudi 18 novembre, l’association ILERI Défense a eu la chance d’inviter l’historien et stratégiste Michel Goya pour la présentation de son livre : Les vainqueurs.
La présentation de cet ouvrage, paru en 2018 chez Taillandier, nous a permis de comprendre les causes profondes de la prévalence des forces françaises sur les champs de batailles et dans les usines de 14-18.
Au nom de l’association ILERI Défense, nous tenons à remercier Michel Goya pour sa conférence !
Merci à Enzo pour les photos !
L’association ILERI Défense a eu la chance et le privilège d'être conviée à la Présentation des Capacités de l’Armée de l’Air et de l’Espace (PCAAE).
Au cours de cette présentation, statique puis dynamique, des différents savoir-faire des forces aériennes françaises, nous avons eu l’occasion de participer à un exercice d’évacuation de ressortissants par la 3ème dimension !
Cette journée, au cœur de l’arme aérienne, nous a aussi permis de nous sensibiliser au domaine des enjeux spatiaux dans la conflictualité de demain. L'Armée de l’air et de l’espace en pointe dans le domaine, assure, via ses satellites, les missions vitales dans la collecte de renseignements au profit des décideurs militaires mais aussi des gouvernants.
L’équipe ILERI Défense tient particulièrement à remercier le Centre d’études stratégiques aérospatiales (CESA) pour son invitation à la PCAAE et à souligner le travail d’organisation et de mise en relation que réalise Atlas - Fédération des associations de défense jeunes au profit de ses associations membres !
Mercredi 6 octobre, l’association ILERI Défense a eu le privilège d’assister à la présentation des capacités de l’armée de Terre (PCAT) 2021.
Cet événement illustre la mise en œuvre de la vision stratégique du Chef d’état major de l’armée de Terre (CEMAT). Il s’agissait d’abord d’une présentation dynamique puis d’une présentation statique.
L’association ILERI Défense remercie la Fédération Atlas pour son investissement dans l’organisation de cet événement et la chance que nous avons eu de pouvoir y prendre part.
Retour en images sur cet après-midi d’exception
Lundi 27 septembre, l’association Ileri Défense a été invité à Sciences Po pour une conférence donnée par madame la ministre des Armées, Florence Parly.
Faisant état de ce qu’est la Défense aujourd’hui, madame la ministre a rappelé l’importance de construire une Europe de la Défense. Ce projet, plusieurs fois abandonné, est à nouveau à l’ordre du jour, et la France, qui dès le 1er janvier 2022 prendra la tête du Conseil de l’Union européenne, souhaite établir une boussole stratégique dans le but de mettre en place une feuille de route jusqu’en 2030.
Merci à l'association Science Po Défense & Stratégie.
Retour en images sur cette conférence dans les locaux de Sciences Po Paris.
Ps : une note de synthèse a été rédigé à propos de cette conférence, elle est disponible sur notre site internet
ILERI Défense fait sa rentrée !
L'équipe ILERI Défense est ravie de vous retrouver pour cette nouvelle année !
Nous étions présents jeudi 23 septembre à l’occasion du forum des associations, afin de présenter aux nouveaux étudiants les projets et événements d'ILERI Défense pour l’année scolaire 2021/2022.
Nous remercions celles et ceux qui ont montré un intérêt envers notre association et souhaitons la bienvenue aux membres !
L'association ILERI Défense a élu son nouveau président, pour
l'année 2021-2022 !
Elliott de ZIEGLER sera à la tête de l'association avec la
nouvelle équipe du bureau!
Les étudiants d’ILERI Défense ont géré avec succès une crise complexe en Méditerranée Orientale au cours d’un Serious Game de 4H, une séance animée par l'organisme Pytharec.
Pour respecter les mesures de distanciation sociale liées au Covid, l’exercice a été entièrement réalisé à distance !
Représentant les différents acteurs de la région et puissances extérieures, les participants ont mené des actions clandestines, réalisé des démonstrations de forces et négocié entre eux pour
atteindre leurs objectifs respectifs.
ILERI DEFENSE a élu sa nouvelle Présidente pour l'année 2020-2021 ! Emma VANZO, étudiante en Bachelor 1 à ILERI (prochainement en Bachelor 2), sera donc à la tête afin de diriger une toute nouvelle équipe très prometteuse.
Une note de synthèse originale. Après avoir suivi l'inauguration du SUFFREN, le nouveau SNA français, Louis LEVEQUE, étudiant en Master 1 à ILERI, nous propose une analyse de ce nouveau SNA du point de vue des experts militaires russes.
"La presse spécialisée a produit quelques papiers au moment du lancement du nouveau sous-marin français à Cherbourg, le SNA Suffren. Certes, les élections gouvernatoriales, les tensions au détroit d’Ormuz et les livraisons de missiles S-400 aux Turcs ont fait le plus gros de l’actualité. Cependant, je vous propose une synthèse de trois articles de sites avertis."
Une note de synthèse sur l'évolution des moyens par les armées sur les théâtres d'opération, rédigée par Marie COULAIS, étudiante en Bachelor 2 à ILERI.
Nous sommes fiers de vous présenter notre nouveau logo pour l'année 2019-2020. Nous souhaitons remercier tout particulièrement Dalia HANICHE pour son travail. L'association est soucieuse de votre épanouissement et s'empresse d'élaborer de nouveaux projets pour cette nouvelle année !
Une note de synthèse historique sur Alexandre Le Grand, rédigée par Alfred FREMENT, étudiant en Bachelor 2 à ILERI.
Première expérience « maison » de l’association en la matière depuis plusieurs années, les participants se disent satisfaits de leur journée. Pendant six heures ils ont dû lutter contre un scénario particulièrement délicat afin de protéger les ressortissants français au Liban et trouver une solution permettant de rapatrier les ressortissants français piégés entre deux feux.
Participants :
Organisateurs :
Martin Tammik, Benoît Loyer, Florent Corneau, Hoëlle Le Goas, Baptiste Longère, Maxime Philaire, Arturo Plaza, Edouard Levasseur.
Note rédigée par Hoëlle Le Goas, publiée en janvier 2019 sur le site du portail d'intelligence économique.
« Nous sommes aujourd’hui entrés dans une ère d’incertitude et d’imprévisibilité » commente Pierre Razoux, historien français spécialiste des relations internationales et du wargaming lors de l’ouverture du Serious Game Forum à l’Ecole militaire le 3 décembre dernier. En effet, la configuration géopolitique actuelle, caractérisée par la posture agressive de certains Etats, nous pousse à rechercher des outils de prospective et de gestion de crise de plus en plus performants. Parmi eux, le game-based learning – soit l’apprentissage par le jeu – constitue un cadre flexible, peu onéreux et qui permet l’équilibre entre les visions tactiques, opérationnelles, géopolitiques et politiques d’une situation donnée.
Note de synthèse rédigée par Bastien Gilles en janvier 2019
Le 19 décembre 2018 , le Soudan fut secoué par une vague de manifestations d'ampleur nationale due à la hausse du prix du pain. La crise intérieure, à la fois économique, sociale et politique, que traverse le pays est une conséquence directe de la scission du pays en deux, fruit d'un long et douloureux bras de fer entre le Sud (Juba) et le Nord (Khartoum) dont les cicatrices sont encore visibles. Ce bras de fer débuta en 1956 lorsque les Anglo-égyptiens accordèrent au Soudan son indépendance, devenant le plus grand pays africain en terme de superficie (2 505 813 km²). Le Sud, refusant l'autorité du gouvernement de Khartoum, parviendra à faire sécession en 2011 malgré l’opposition du président Omar el-Béchir, au pouvoir depuis 1989, ceci après plusieurs décennies de guerres civiles.
Mais cette sécession ne fut pas pour autant synonyme de paix, les relations entre Khartoum et Juba sont encore empruntes d'un fort ressentiment.
En dépit de l’indépendance du Sud il y a sept ans, comment Khartoum et Juba peuvent-ils agir dans l’optique d’améliorer leurs relations ?
Note de synthèse rédigée par Thomas Leroy, en octobre 2018.
Aperçu
Le 1er août 2014, l’opération Barkhane prend la suite des opérations Serval (janvier 2013 – 2014) et Épervier (février 1986 – 2014) dans la bande sahélo-saharienne (BSS). Dirigée par la France, elle a l’originalité de s’étendre sur cinq États souverains – Tchad, Niger, Burkina-Faso, Mali, Mauritanie – et d’être menée en coopération avec les forces nationales de ces pays (force G5). Se déroulant sur une zone aussi large que l’Europe, la stratégie employée par les forces françaises a dû s’adapter à cette immensité. Si l’objectif de Serval était de repousser la menace terroriste et de préserver l’intégrité des territoires, celui de Barkhane s’inscrit sur un temps plus long : réduire la liberté d’action des groupes armés terroristes (GAT) tout en les empêchant de se reformer. Toutefois, les difficultés rencontrées à la sécurisation pérenne des espaces et au développement des territoires, rendent incertain le degré de réussite de Barkhane. D’un discours politique à un autre, la finalité de l’opération change, rendant les ambitions françaises ambigües. Alors que personne ne prendra la relève de Barkhane quand celle-ci sera dissoute, il devient indispensable de rendre autonome les pays du G5 dans leur capacité à protéger les populations.
Quels sont donc les moyens mis en œuvre pour sécuriser la bande sahélo-saharienne ?
Septembre 2018
Afin de relever à nouveau le défi de la publication, l’association ILERI Défense propose cette année une réflexion de groupe sur L’avenir du nucléaire militaire, visant à donner des clés de compréhension sur un concept phare des études sur la guerre. Ce second tome propose des synthèses d’entretiens passés avec un opérationnel et un chercheur, mais aussi des notes individuelles rédigées par des étudiants de l’Institut libre d’étude des relations internationales de la première à la cinquième année.
Le nucléaire militaire permet en effet de penser le concept de dissuasion comme stratégie, mais aussi comme élément de souveraineté dans le discours politique, comme outil militaire et comme produit industriel. Déployé par neuf États sur différents continents, le nucléaire militaire est souvent enveloppé d’une forme de secret, bien qu’il soit central dans beaucoup d’aspects des relations internationales. À l’heure d’un siècle promis aux bouleversements géopolitiques majeurs, il apparaît primordial que les citoyens se saisissent de la question pour tenter d’y trouver des réponses convaincantes.
Dossier rédigé par Paul-Alexander Cramers en mars 2018
Si l’effet dissuasif des dispositifs A2/AD n'était pas suffisant pour se prémunir d’une intervention étrangère,
ces dispositifs devraient s’inscrire dans une stratégie asymétrique visant à compenser la supériorité technologique de l’adversaire tout en lui infligeant une attrition considérable afin de
l’affaiblir – la défensive étant de façon générale moins coûteuse que l’offensive –, augmentant par-là les chances de réussite d’une contre-offensive. Ainsi, les dispositifs d’A2/AD initialement
de nature défensive deviennent par ailleurs des outils potentiellement à but offensif à l’échelon stratégique.
Lorsque ces dispositifs sont déployés sur des territoires conquis, ils servent à imposer de facto une assise sur le territoire en question par l’envahisseur grâce à une bulle protectrice
qui rendrait toute contre-offensive visant à reprendre ce même territoire impossible ou extrêmement coûteuse, comme ce fut récemment le cas de la Russie en Crimée.
L’apparition de ces dispositifs et stratégies de déni d’accès modernes prend donc à contre-pied les forces armées occidentales dont la propension à subir une attrition élevée au combat (ce qui
est inéluctable lorsqu’il faut pénétrer des zones sanctuarisées par un parapluie A2/AD sophistiqué) a été fortement réduite par les coupes budgétaires à répétition dont celles-ci sont victimes
depuis la fin de la Guerre froide. Dans ce contexte, se pose alors une question primordiale sur l’avenir des capacités, considérées comme acquises jusqu’il-y-a peu, des forces armées occidentales
à projeter leurs forces à travers le globe :
La prolifération des parapluies A2/AD intégrés, efficaces et technologiquement avancés, a-t-elle sonné le retour à la primauté de la défensive et ainsi mis fin au modèle américain de « guerre expéditionnaire » développé et mis en pratique depuis la chute de l’URSS ?
Note rédigée par Lola Conesa en mars 2017
Le XXème siècle marque une nouvelle ère pour la violence politique à vocation religieuse. Les terrorismes qualifiés de classiques laissent place à un terrorisme islamiste. Cette montée en puissance d’une idéologie religieuse violente est le fruit du salafisme datant des années 1980, qui prône, pour les populations musulmanes, un retour aux pratiques énoncées par le prophète Mahomet et une rééducation morale de ces dernières. Ils reprochent une déchéance, qu’elle soit politique, morale ou encore religieuse, et rejette en tout point la vision occidentale du monde. Ils désirent réinstaurer la charia, la loi islamique, et le califat global.
Pour comprendre les différentes vagues qui ont touché le djihad, il faut remonter aux dix dernières années de la guerre froide. La guerre d’Afghanistan est le point de départ du djihad moderne. L’Islam a connu, durant cette période historique, un regain car les idées nationalistes et communistes n’ont pas réussi à s’imposer dans le monde Arabe. Le Djihad a alors endossé la définition communément admise – moins pacifique que l’originelle – entendue comme l’idée de libérer les terres musulmanes de l’occupation.
Compte-rendu du 8ème Festival de Géopolitique de Grenoble, par Benoît Loyer, pour le pôle Afrique
ILERI Défense était présente à Grenoble pour la 8ème édition du Festival de Géopolitique, consacré aux dynamiques africaines. Le pôle Afrique présente son bilan de ces quatre jours de conférence. Du dividende démographique aux questions sécuritaires, en passant par l'évolution politique et le développement des Etats, tour d'horizon des différents enjeux géopolitiques évoqués.
Une note rédigée par Benoît Loyer et publiée chez notre partenaire en Décembre 2015.
Les projections sur l’avenir de l’Afrique sont de plus en plus nombreuses dans la littérature internationale. Elles conduisent à s’interroger sur les trajectoires tant économiques que politico-stratégiques de nombreux États. En Afrique orientale, deux pays focalisent l’attention des observateurs : l’Égypte et l’Éthiopie. La publication en 2010 par le McKinsey Global Institute d’un rapport sobrement intitulé L’heure des Lions : l’Afrique à l’aube d’une croissance pérenne reconnaît l’Égypte comme l’une des quatre économies les plus avancées d’Afrique. Si l’Éthiopie n’est pas prise en compte par ce rapport, elle l’est en 2015 dans l’étude d’Havas Horizons, Financer la croissance africaine en 2015-2020 : perception des investisseurs internationaux, qui la situe à la quatrième place des pays les plus prometteurs du continent. Au même titre que les Dragons en Asie, on peut désormais parler de « Lion égyptien » et de « Tigre éthiopien » en Afrique.
Mais au-delà de l’enjeu du développement économique, ces deux pays sont confrontés à un enjeu sécuritaire et stratégique majeur dans l’affirmation de leur leadership régional : le contrôle du Nil.