Le cimetière militaire français de Skopje

Si la France est une veille nation dans un vieux continent, la Macédoine du Nord est une jeune nation dans une chaîne de montagne plusieurs fois millénaire. Les Balkans est une zone mystérieuse et inconnue dont beaucoup font l’impasse de l’étude. L’Histoire donne raison à tout intrépide qui assume la décision de se pencher sur cette région du monde. Une des clefs de compréhension du dénouement du premier conflit mondial s’y trouve. Sans se cacher, elle attend quiconque veuille bien l’utiliser. 

A travers la visite du cimetière militaire français de Skopje, cet article vous propose, brièvement, de revenir sur le baisser de rideau de la guerre de 1914 – 1918. 

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Nouvelles frégates, nouvelle guerre navale

Note rédigée par Henri Sallé en novembre 2016

 

          Après une conférence du CESM à l'École militaire en octobre dernier sur les nouvelles frégates de la Marine nationale, l'association ILERI Défense était invitée à visiter la base navale de Toulon. Nous avons pu monter à bord de la frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier Paul et du sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Émeraude. Voici ce que nous avons retenu de ces deux évènements.

 

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L'armée et la politique étrangère Suisse

Rédigée par Pierre Ferrebeuf en Juin 2015

 

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Les médias français parlent peu de la Suisse et encore moins de sa défense ou sa politique étrangère. Pourtant, notre voisin helvétique a beaucoup à nous apprendre. Son système particulier et sa vision des relations internationales en fait un allié étrange et presque inconnu. Pourtant, son armée reste opérante et indépendante. De nombreux facteurs participent à son originalité : l’importance de l’hydrographie et la montagne, sa position centrale entre les grandes puissances du continent, sa neutralité, sa culture politique basée sur la démocratie directe, le fédéralisme et le consensus, son organisation armée en milice. Aujourd’hui, elle participe activement aux débats de la scène internationale, en ayant bien souvent un rôle de médiateur très apprécié par la communauté internationale.


Comment sa singularité a-t-elle permis à la Confédération helvétique de s’imposer comme un acteur non-négligeable dans les relations internationales ?

 

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L'Autriche: "l'autre pays germanophone qui n'est pas la Suisse"

Rédigée par Barnabé Chalmin en Mai 2015

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Les Autrichiens vont pouvoir s’exprimer, entre le 1er juin et le 15 juillet 2015, sur une sortie de l’Union européenne et de la zone euro. L’initiative populaire, acceptée le 7 janvier 2015 par le gouvernement autrichien, est l’exemple le plus concret de l’aspect participatif de la petite démocratie alpine.

La Constitution de la République d’Autriche, adoptée en 1920 et rétablie après la Seconde Guerre mondiale, prévoit ce genre de plébiscite. Une initiative populaire (Volksbegehren), pour être soumise au peuple tout entier, doit réunir au moins une voix pour mille habitants. Celle portant sur la sortie de l’UE en a réuni plus de 20 000. Le nombre relativement peu élevé de signataires ne semble pas pour le moment faire risquer à l’Autriche un retour à sa situation pré-1995, date à laquelle l’Autriche a adhéré à l’Union européenne. Cependant, le courant eurosceptique autrichien parvient à se démarquer de ses équivalents dans le reste de l’Union européenne car celui-ci révèle un malaise latent au sein du peuple autrichien. Empire déchu, que Karl Kraus considérait comme un « banc d’essai au déclin du monde », l’Autriche se retrouve en 1919 réduite à un territoire restreint et enclavé, peuplé de six millions d’habitants. Avec un entre-deux-guerres sous le joug d’une république faible et tiraillée entre socialistes et austro-fascistes, l’Autriche est englobée en 1938 par le IIIème Reich. Au sortir de la guerre, l’Autriche négocie sa souveraineté et son indépendance contre une neutralité qui lui permettra un développement politique sur les scènes européennes et internationales important dans le cadre des Trentes Glorieuses et du « miracle économique autrichien ». Avec une Histoire moderne mouvementée, l’Autriche post-Habsbourg fut plus d’une fois en crise d’identité : perte de repères démographiques et géographiques et peur irrationnelle d’un nouvel Anschluss.

 

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L’arctique, entre nouvelles potentialités et tensions géopolitiques

Rédigée par Inès Dajon-Lamare en Mars 2015

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Etant donné les conditions climatiques et océanologiques extrêmes, l’Arctique a longtemps été délaissé à l’exception d’expéditions scientifiques. Mais, en ce début de XXIème siècle, les effets du changement climatique ainsi que la découverte de ressources naturelles potentiellement importantes bouleversent les équilibres, faisant de cette région l’un des territoires les plus convoités de la planète.

En terme de définition, délimiter la région polaire arctique s’avère complexe du fait de la multitude de définitions. Les géologues, les géographes ou encore les climatologues ont ainsi, chacun une définition différente de ce que l’on peut appeler l’Arctique, et des limites de ce dernier. Eric Canobbio définit l’Arctique, dans son ouvrage Mondes Arctiques, Miroirs de la Mondialisation, comme « étant astronomiquement la région bornée par le cercle polaire arctique : 66°33’ de latitude nord. Cette limite commode car stable définit un espace de 21 324 000 km2 « composé, pour les deux tiers de l’Océan Glacial Arctique et pour un tiers, des terres côtières. Cinq pays sont riverains et se disputent la maîtrise de cet océan : le Canada, le Danemark (via le Groenland et les Iles Féroé), les Etats-Unis, la Norvège et la Russie.

L’Arctique peut-il représenter un atout majeur pour la Russie ?

 

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Relation Transatlantique entre Acquis et Développement

Rédigée par Arthur Loréal en Décembre 2014

 

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Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les relations entre l’ancien continent et la nation la plus puissante du nouveau monde, ont été au cœur de la diplomatie européenne, notamment en ce qui concerne l’Europe de l’Ouest. Si chaque pays a une appréciation différente de ces liens, le Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord par exemple privilégiant ses relations transatlantiques par rapport à la construction européenne alors que la France a adopté une attitude variable entre contestation d’une influence américaine très forte et soutien à son allié le plus puissant en période de crise. Avec la fin de la guerre froide, on a pu constater une volonté d’indépendance de plus en plus importante de certains pays de l’Europe vis-à-vis d’Etats-Unis qualifiés par Hubert Vederine d’hyperpuissance.

 

La fin de la guerre froide a amené non seulement la création du statut d'hyperpuissance pour les Etats-Unis mais aussi la libération d'une menace ressentie pendant longtemps par les Européens. Cela les a amené à vouloir plus d'indépendance en matière de politique étrangère mais aussi de défense, vis-à-vis de cette hyperpuissance.

 

La relation entre les deux rives de l’Atlantique connaît de part et d’autre une réévaluation, ou tout au moins une volonté de reconsidération, qui nécessite que l’on s’y attarde, tant pour les deux continents que pour leurs associés. En effet, cette relation doit être remise en situation par rapport au contexte tant régional qu’international. Au niveau régional, la crise ukrainienne a rappelé à l’Europe que ses frontières ne sont pas aussi stables qu’elle pourrait le penser tandis que pour ce qui est de l’Afrique les groupes radicaux restent une menace pour la stabilité des États qui sortent tout juste du printemps Arabe, au Moyen-Orient la guerre contre l’État islamique rappelle que l’islam extrémiste peut prendre des formes bien plus menaçantes.

 

En ce qui concerne la défense, il est nécessaire de faire la distinction entre la défense européenne et la défense de l’Europe. La défense européenne se réfère ici à la coopération en matière de défense mise en place de manière institutionnelle par les pays européens, tandis que la défense de l’Europe correspond à la défense des territoires de l’Europe en eux-mêmes.

 

 

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La neutralité suédoise à nouveau à l’épreuve face à la Russie de Poutine

Rédigée par Raphaël Caron en Novembre 2014

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L’affaire du sous-marin introuvable au large de l’archipel de Stockholm et les différentes opérations aériennes russes menées récemment dans l’espace aérien suédois ravivent une tension qui avait disparu dans les relations russo-suédoises depuis la guerre froide. Pourquoi la Suède, officiellement neutre depuis le XIXème siècle, doit-elle faire face à la réapparition du spectre menaçant de la Russie, rival d’un autre temps ?

La Suède et la Russie vécurent pendant très longtemps des relations particulièrement conflictuelles. Voisins à partir de la fin du Moyen-Âge, les Suédois et les Russes se livrèrent de nombreuses guerres au faîte de la puissance du royaume suédois, à savoir depuis la moitié du XVIème siècle à 1809, date à laquelle les Suédois furent contraints de signer la paix et de céder la Finlande face à une alliance éphémère de la France napoléonienne, de la Russie d’Alexandre Ier et du royaume du Danemark.

Ainsi, les Suédois, signant une paix douloureuse adoptèrent par la suite en 1864 une politique de neutralité.

Mais pourquoi les Russes se braquent-ils alors depuis quelques mois sur le paisible pays scandinave ? Faut-il y voir un impérialisme poutinien ? La réalité est bien plus complexe.

 

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